Sous le Haut Patronnage du Président de la République, Dr. Heinz Fischer

KCTOS: Savoir, créativité et
transformation des sociétés

Vienne , 6 - 9 décembre 2007

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La ville de Bruges: une altérité possible de Georges Rodenbach

Rodica Marian (Institut de Linguistique et de Théorie Littéraire «Sextil Puscariu», Cluj-Napoca, Roumanie)

Courriel: rmarian@clicknet.ro

 


 

RÉSUMÉ:

L’œuvre de Georges Rodenbach, qui aboutit à refléter « l’essence même de l’âme flamande » (selon l’assertion de l’écrivain à propos de la mystique tranquille des béguinages de Bruges) est, d’un bout à l’autre, une « ode » dédiée à l’atmosphère de cette ville ; son choix symbolique consonne avec ses inclinations artistiques, avec la structure de son âme, avec les goûts de tous ceux qui sont sensibles à certains paysages architecturaux imprégnés de mélancolie. C’est ainsi que Rodenbach a perçu la ville de Bruges, un bourg médiéval flamand typique, très bien conservé, surnommé d’habitude « la Venise du Nord ». Rodenbach, un écrivain flamand qui a lutté toute sa vie afin d’imposer l’usage du néerlandais en Belgique, a eu un destin paradoxal, puisque son œuvre a été prisé non seulement en Belgique mais également à Paris, puisque ses textes sont écrits en français, la langue officielle en Belgique à l’époque. Rodenbach est né et éduqué à Gand, une ville médiévale charmante, peut-être aussi belle que Bruges, mais il a choisi de résonner avec Bruges, cette ville poétique jadis très vivante, mais presque déserte en 1880-1890, quand les cygnes seules peuplaient, emblématiques, ses canaux.

 


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