Interrelation de l’éducation, langues étrangères et aspects communicationnels

BEDDIAF Abdelkader, Univ-Batna 2
Dr. OUAHMICHE Ghania, Univ-Oran 1
BEDDIAF Abdelghafour, Univ-Alger 2

Résumé :

Les facteurs déterminant l’appropriation d’une langue forment une problématique qui fera l’objet de notre examen qui se veut global. La question soulevée à cet égard tourne autour la possibilité de statuer sur les implications éducationnelles, la politique linguistique et les contraintes de communications qui ont instauré un modèle bien enraciné. Il est ainsi des marqueurs didactiques et sociolinguistiques non segmentés qui aspirent à une symbiose sociale et fonctionnelle à la faveur d’une politique linguistique. La conjugaison des variables dans un espace composite de par sa structure didactique, culturelle et identitaire, idéologique, fait que les enjeux en didactique des langues se trouvent jalonné par des contraintes relatives aux besoins et aux aspects de la communication. Lesquelles contraintes, au regard de la mobilité linguistique, relèvent d’un ordre complexe que nous aborderons au cours de notre analyse.

Mot clefs : Langues, éducation, communication, cohésion sociale, identité.

Abstract:

The factors determining the appropriation of a language constitute a problem which will be the subject of our examination that is intended to be global. The question raised in this regard revolves around the possibility of exploring educational implications, language policy and communication constraints which have established a well-rooted model. It is thus non-segmented didactic and sociolinguistic markers that aspire to a social and functional symbiosis thanks to a linguistic policy. The conjugation of variables in a composite space by virtue of its didactic, cultural, ideological, and identity references structure leads challenges in language didactics to be marked by constraints relating to the needs and the aspect of communication. These constraints pertain to a complex order that we will discuss in the course of our analysis.

Key words: Languages, education, communication, social cohesion, identity.

1. Langues et déterminants d’apprentissage

Nombreux sont les chercheurs qui avaient relevé différentes considérations traitant des questions telles que le profil des bilingues et les déterminants de l’appropriation d’une langue étrangère. Une grande partie de ces contributions (par exemple Portes et Rumbaut, 2006 ; Janne et Heiko, 2012) ont été minutieusement consacrées à l’examen de ces axes en lien avec les immigrants. Sans aucun doute, les questions liées à l’identité et à la socialisation comme force, semblent-elles avoir un impact significatif quant à l’acceptation de telle ou telle langue au détriment de certaines autres (Dubar, 1998). De ce point de vue, pour les immigrants qui font d’une intégration sociale et fonctionnelle une priorité et un souci majeur, la compétence dans la langue de destination semble cruciale.

De toute évidence, le milieu des immigrants devient davantage axe dans différentes études conjuguant langue aux variables identitaires et culturelles. Les facteurs déterminant la maîtrise de la langue ont de plus en plus été l’objet de multiples examens approfondis via d’interrogations méticuleuses dans une variété de perspectives. Bean et Stevens (2003), Portes et Rumbaut (2006), Chiswick et Miller (2007) par exemple, font état de la primauté statutaire et les aspirations à une variété de compétences linguistiques comme une force primordiale, voire parfois décisive au sein du pays d’accueil.

Il en résulte que les compétences linguistiques dépendent du degré de la fréquence mesurant l’exposition des sujets à la langue cible et, ainsi, renforcer d’efficacité, créatrice de valeur à caractère marchandesque1.

Il est à noter que les études se réfèrent souvent à la volonté inavouée et à l’aptitude des individus qui sont des conditions gagnantes au regard du processus propre à l’acquisition de la langue en place, qui est celle du pays d’accueil. S’ajoute également à la variable centrée sur l’exposition des individus à la langue cible, c’est-à-dire au bain linguistique, la disposition psychologique ainsi que la cognition et l’affect destinés à s’instruire et investir dans la compétence en langue comme ressource.

2. La langue comme ressource éducationnelle

L’attribution référentielle de compétence en langue comme ressource résume une échelle de valeurs inscrites dans un cadre structurel. Cette dimension semble stipuler une ossature groupale d’éléments ayant des considérations ramifiées comme marqueurs de rapport composite.

Pour Ricento (2006), outre les attributs ethnique et identitaire que renferme la langue, un autre composant qui n’est pas des moindres se doit de se conjuguer à ce fait de représentation.À ces propos, l’évolution de l’application dans l’acquisition (temps imparti et efforts consentis pour l’apprentissage des langues par exemple) ainsi que le niveau et degrés atteints en termes de compétence linguistique de l’apprenant est assez significatif. Cette exigence se trouve, néanmoins, d’une importance telle qu’elle surclasse toute autre en ce sens qu’elle devient compétence accomplie et maitrise quintessentielle (Chiswick et Miller, 2007).

À une autre échelle, il est des approches qui s’inscrivent dans la même lignée à propos des langues, en arguant qu’au-delà de son caractère de marqueur ethnique parallèlement avec l’identité, la langue est notamment un ressource en acquérant la particularité de catalyse communicative sans omettre ses traits fonctionnels quant à l’affiliation, l’appartenance et l’identité (Grin, Sfreddand & Vaillancourt, 2010).

Subséquemment, l’appariementen didactique des langues entre l’enseignement/apprentissage comprend des points de vue continuellement actualisés à travers la documentation centré sur son apport et rapport (ressource). Il est devenu axiomatique à l’état actuel de la recherche, ce concernant, que l’augmentation des années de scolarité se traduit positivement dans la vie des apprenants avec de meilleures opportunités statutaires.La corrélation entre l’éducation et ses débouchées pratiques en termes de promotion et d’ascension sociale est d’une importance majeure.

Des études faites par Silles (2007) en la matière, reconnaissent la relation proportionnelle entre l’éducation et l’épanouissement social et promotionnel des apprenantset autant d’avantages qui se traduisent dans leurs insertion sur tous les plans. Une insertion synonyme de réussite. Cela dénote que les individus ayant un meilleur niveau d’instruction dans la langue dominante en contexte d’évolution semblent forger un statut nettement mieux que ceux moins instruits, linguistiquement parlant.

Ce qui revient curieusement à dire que non seulement cela présuppose que le résultat optimal des années d’études relativement à l’ambition de meilleures perspectives sociales ou professionnelles ou les deux ensemble, soit décisivement à l’avant-plan, mais il démontre autantque l’argument ayant trait à l’état d’interdépendance entre les compétences dans la langue avec les différentes formes de cette référence à la ressource relève d’une politique linguistique et d’une planification soigneusement élaborée.

3. Politique linguistique et planification

La planification linguistique reflète la mesure dans laquelle les systèmes destinés à la conception et à l’application des programmes dans différents domaines et dans des spécialités variées sont jugés comme accomplis, tels que l’administration ou les institutions de l’enseignement des langues étrangères, sans perdre de vue des vecteurs identitaires, culturels, idéologiques, etc. qui jalonnent et définissent intrinsèquement les enjeux politique dans l’action de planification et de l’établissement des plans.

Ricento (2006) insiste sur un élément particulier sous-jacent aux différentes idéologies qui animent la politique linguistique (intervention de l’Etat sur la langue ou sur les rapports entre les langues) et planification linguistique (implémentation d’une politique linguistique). Il note que, bien que les programmes puissent paraître manifestement neutres et objectif ou spontanés, l’agenda politique dissimule toujours des objectifs inavoués qui peuvent être anachroniques et verser dans une partialité inquiétante et un esprit «réactionnaire ou chauvin» (p. 2).

Des programmes qui tendraient éventuellement à ne conserver que leurs ambitions et considérations préalablement définies (Ferguson, 2006 ; Shohamy, 2006).

À cet égard, différentes motivations et orientations idéologiques peuvent avoir les mêmes politiques, et inversement proportionnel. À proprement parler, une série de politiques pourrait également rimer avec différentes idéologies et partager un versant commun.

Ces politiques exigent aux dispositifs institutionnels de s’adapter aux contraintes de terrain afin de correspondre aux enjeux que posent celles de l’éducation. Le but à atteindre serait d’aboutir à une cohésion sociale au moyen de la cohérence entre les compétences en langue étrangère (Valente, 2005).

Au sujet de la portée de l’évaluation des politiques, Grin et al. (2010)mettent l’accent sur l’installation de trois étapes. Premièrement, la définition de politiques alternatives est vitale; puis, établir un constat des conséquences de ceux-ci, tout en les mettant en œuvre en fonction des moyens.

En plus, plusieurs chercheurs ont tenté de mettre en lumière des questions jugées pertinentes quand il s’agit des politiques et planifications linguistiques tels que les dispositifs humains et techniques et leurs apports. De ce fait, les options politiques tiennent compte du temps imparti, des dépenses inhérentes et bien d’autres variables d’ordre pédagogiques qui servent de substance concrète dans l’évaluation des implications de la politique adoptée.

A cela s’ajoute les dépenses adjugées par des systèmes, suivant l’agenda des politiques linguistiques. Peut-être que ces dépenses financières estimées colossales échoiraient-elles aux projets de formation (initiale ou continue) des compétences linguistiques (apprenants ou formateurs) à travers la diffusion de l’enseignement des langues et sa propagation au niveau mondial. C’est surtout le cas au sein des communautés minoritaires, soit à l’étranger comme immigrants, ou au niveau local avec une langue dominée, en coexistence avec une autre langue dominante en sa qualité de langue commune (Coulmas, 1992).

Le statut des langues est une autre contrainte, mais pas uniquement. D’autres facteurs d’optimisation sont également d’une influence majeure.

4. Facteurs d’optimisation linguistique

Sur un autre ordre d’idée, plus l’écart culturel s’oppose à la composition structurelle des communautés, plus les obstacles se dressent au travers de l’homogénéité. Encore une fois, abolir ces clivages au moyen des langues et son corollaire, culture, inculquées aux apprenants d’une langue est une mission qui demandent du temps et nécessite des moyens.

La littérature scientifique foisonne de travaux qui portent sur les aspects interculturels et les facteurs des diversités linguistiques qui mènent aux contacts des langues, permettant l’ouverture sur l’autrui. La proximité des contacts devrait servir principalement la transmission du savoir et du savoir-faire. L’ouverture ouvre des horizons et à la découverte de son identité et à l’évaluation de sa culture.

En outre, afin d’examiner minutieusement la question de la maîtrise des langues étrangères, d’autres littératures se focalisent sur les immigrants. À cet égard Chiswick et Miller (2007) montrent un autre facteur intéressant. Ils croient que, abstraction faite du pays d’accueil, les immigrants sont sensiblement marqués par les contextes de leur pays d’origine. Le souhait d’apprendre ou d’améliorer leur maîtrise d’une langue dite étrangère prouve le rôle que jouent les incitations intégratives avant toute autres actions espérées.

Cet état de fait relève de ce que les spécialistes en économie de l’éducation appellentl’efficience externe (résultats à plus long terme) en opposition à l’efficience interne(résultats à court terme). En d’autres termes, la prise en compte des compétences acquises grâce au système d’enseignement dont les acteurs tirent profits dans leur vie socioprofessionnelle qui soit mise en fonction dans l’ambition d’affirmation de soi et d’un parcours valorisant à moyen et long terme (Grin, 2008).

Ces travaux font du plurilinguisme une « ressource » que les locuteurs se doivent de s’en servir pour construire leur univers à vocation différentiel et interactionniste. Parler ainsi de « ressource », notamment dans cette optique, débouche sur une perspective ayant trait aux conséquences tout azimut résultant du recours à la didactique des langues.

Arrivant à ce croisement, il importe d’attirer l’attention sur une imposante nébuleuse relevant du pédagogique et du didactique. Les chercheurs tout comme les praticiens qui activent dans le champ de l’enseignement des langues étrangères sont interpelés à s’adapter aux contraintes des terrains et à approfondir leurs réflexions quant aux approches pédagogiques afin de correspondre aux réalités pratiques que requiert la communication dans son double aspect.

5. L’aspect duplex de la communication

Il est une évidence qu’on apprend rarement une langue étrangère pour le plaisir ou pour elle-même. La maitrise des langues débouche sur la compétence communicative grâce à laquelle on établit nos interactions conversationnelles.

Au point de vue interactionniste et selon les chercheurs de différents horizons que rassemble l’Ecole de Palo Alto, la communication possède deux aspects. Que ce soit faire passer un message, une information, c’est-à-dire un contenu ou définir le statut relationnel entre les interlocuteurs, ces deux visées que comporte la communication, concourent étroitement à la réussite interlocutionnaire à travers la dimension didactique des langues et cultures, les spécialistes en langues se mettent, d’un commun accord, à préciser ces deux dimensions, en l’occurrence le contenu et la relation.

Certains autres chercheurs (Charaudeau et Maingueneau), loin de l’idée de juxtaposition de niveaux, ils développent plutôt celle dite composite dans les activités langagières. Les discours contextualisés ont cette particularité relationnelle étroitement liée à l’action, la force illocutoire est primordiale.

Proprement, la dimension praxéologique qui y est focale l’emporte sur celle dite représentationnelle, qui y est souvent marginale (2002).

En fait, ces activités langagières se doivent de correspondre en tout premier ordre à deux besoins :

1) un besoin qualifié de fonctionnel, que le langage ou le discours en situation traduit en action en permettant l’accomplissement d’une activité, d’une tâche,

2) un besoin dit social. Le rôle du langage en contexte interactionnel va au-delà du besoin fonctionnel où l’interlocution consiste principalement à permettre l’accomplissement des tâches ou se limite aux échanges strictement ancrés dans espace donné. Il apparait ainsi de mise de faire la différence entre un besoin « fonctionnel » qui conduit inexorablement à exécuter une tâche, et un autre besoin « non fonctionnel », qui sert essentiellement à bâtir des ponts sociaux, à tisser des liens, à installer des réseaux au sein du collectif, et joue un rôle catalyseur dans l’existence de la communauté et son interaction sociale.

Nombreux sont les auteurs ayant relevé ce double aspect de la communication de sorte que la distinction entre des actes de communication(dans le sens qui consiste à transmettre des instructions pour assurer l’exécution des tâche en jonction avec le fonctionnement actionnel immédiat des activités, et ceux qui engage tout un système de valeurs et de priorités dans le maintien d’une cohérence dans un cadre social) est devenue axiomatique.

En somme, au point de vue communicationnel comme langagier, le poids pragmatique y est décisif.

De toute évidence, c’est dans cette perspective qui joint et l’information et la relation que réside l’enjeu dicté par l’objectif didactique initial, celui de réussir, dans les interactions modérées en langue étrangère, l’acte communicationnel en établissant des liens dans une ambiance optimale, ainsi qu’une transmission efficace des messages lors des échanges linguistiques dans une signifiance ici retenue.

D’ailleurs, on ne saurait réduire l’acte de communication à la seule considération de production et de transmission d’informations. La considération ayant trait au relationnel est composant incontournable dans tout acte communicationnel.

De surcroît, il doit être noté que l’acte même dans la pratique des langues étrangères dépasse ces considérations en assurant la construction de l’identité, ainsi que l’intégration des individus à travers une socialisation optimale de ces mêmes individus.

Car le fait de s’exprimer dans une langue étrangère est porteur d’enjeux et dont les ambitions se font diverses et variés en dehors du simple fait qui se résume au simple transfert d’information. S’exprimer dans une langue étrangère c’est aussi communiquer, tisser des liens, délimiter les inégalités statutaires, s’affirmer et affirmer son identité, jouer sa partition communicationnelle, s’assumer, partager son univers. Bref l’identité y est de plus près impliquée.

6. La quête identitaire

Dans une aire plurielle ou une panoplie de compétences sont exigées, les individus qui présentent des profils lacunaires sont cantonnés dans un réseau relationnel fragile et réduit aux sentiments d’échec et des tendances dévalorisantes. D’où l’intérêt d’affermir les acquis en vue de percer et de maintenir un équilibre interactionnel.

Au travail par exemple, les interactions interpersonnelles sont indispensables dans l’exercice des fonctions au sein de l’organisation. En théorie, l’on pourrait supposer la possibilité d’un échange langagier réduit au minimum permettant l’exécution d’une opération sans entrer dans les détails de la vie privée de son interlocuteur (sans état de santé, son nom). Au point de vue de la pratique, il n’en est pas ainsi. Outre la supposition technique, les interactions englobent aussi le fait de s’affirmer, la notion de véhiculer une image valorisante de soi, de défendre son territoire, c’est-à-dire une notion de face qui comprend et l’indépendance et la connexion.

Strictement, dans le jeu complexe des échanges, l’identité est considérée l’un des enjeux des plus marquants qui soient. (Lipiansky, 1998)

La communication tient de ce fait tient un rôle primordial dans la construction de l’identité et que l’individu actualise dans sa relation avec les autres.

Ainsi, étant donné que l’on se construit par nos relations avec les autres, le travail qui assure le fonctionnement de l’organisation, favorise par excellence la construction de cette identité. Ces mêmes organisations s’érigent en lieux privilégiés d’intégration et de socialisation auprès desquels les identités s’exposent à des redéfinitions et se soumettent à des changements et à des réajustements, conditionnés par une vision instancielle qui émane de part et d’autre (Dubar, 1998).

En didactique des langues et cultures, l’objectif des apprenants se dicte par rapports à des attentes aussi bien implicites qu’explicites. Pareillement, la communication renferme une fonction existentielle en plus de son caractère instrumental.

Par ailleurs, la réussite des relations interpersonnelles en milieu de travail est hautement liée au degré de qualification et de maitrise de langues dont les acteurs font preuve et leurs compétences distinctes dans le cadre de leurs positions statutaires respectives qui marquent formellement les relations interpersonnelles (source de stress, d’exclusion ou, de valorisation, d’intégration, d’individualisation). Le rapport hiérarchique étant structurellement bien défini.

Conclusion

Les états généraux de la didactique des langues évoqués, mais pas uniquement, car cela relève au point le plus haut de l’éconolinguistique2, explicitent le potentiel des langues à entretenir la cohésion sociale via des interactions dans une langue étrangère. Cette dernière est considérée référence pour l’ensemble de l’instance. Des répertoires plurilingues au service des locuteurs qui ont la caractéristique d’être bi- ou multilingues.

La mise en œuvre de ressources linguistiques a tendance à valoriser l’emblème identitaire des locuteurs. Elle marque sa spécificité communicationnelle dans la quête de l’identité au sein du processus d’enseignement/apprentissage des langues et cultures. Le processus d’évaluation linguistico-didactique validé, tendent à majorer l’apport de la maitrise des langues dans toutes ses composantes.

Globalement, cela revient à dire que la dimension didactique est au premier plan, étant une donne fonctionnelle en rapport avec l’acte communicationnel dans une aire mondialisante.

Quoi qu’il en soit, avec la confirmation compétencielle et communicationelle en langues, notre navigation à travers le présent examen, démontre encore une fois que ces variétés offrent cette option de s’adapter aux différents contextes qu’ils soient conceptuels, techniques, linguistiques ou culturels.

Des contextes ancrés de manière organisée. L’organisation en question imprime une identité plurilingue synonyme d’alternance linguistique, de jongler au quotidien avec les codes linguistiques pluriels à signification pragmatico-didactique.

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1 Néologisme que nous proposons pour rendre compte de la valeur marchande plus plus des langues.

2 Terme nouveau que nous proposons pour désigner les travaux qui se font en économie des langues.