TAIBI Rima
Laboratoire LADICIL
Université d’Oran 2
Mots clés : Errance, littérature francophone, prose spontanée, mouvement, expérimentation scripturale et littéraire, universalisme de la littérature, philosophie, exil, quête initiatique, voyage, nomadisme, poétique du nomadisme, marginalisation, déambulation, vagabondage.
Key words: Wandering, Spontaneous Prose, Literary Movement, scriptural and literary experimentation, philosophy, exile, initiatory quest, travel, nomadism, poetics of nomadism, marginalization, ambulation.
Introduction
Les littératures dites de « l’errance » ont toujours suscité grand intérêt auprès du lectorat et ont toujours été au cœur des grandes thématiques de la littérature universelle. Entre quête identitaire et vagabondage littéraire, entre questionnement existentiel, marginalisation, auto marginalisation, déambulation poétique et physique, quête de soi, quête de l’Autre et quête de l’ailleurs, s’amorce une marche interminable suivie au hasard de chemins de fortune, elles ont, de tous les temps occupé les esprits des plus grands penseurs, et elles ont servi de thèmes de prédilection pour beaucoup d’écrivains ; elles ont su marquer, à travers les siècles, l’emprunte d’une littérature avant-gardiste. L’intérêt pour ce sujet nous est venu en découvrant, pour la première fois, le mouvement littéraire.
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Le concept de l’errance
Alors que depuis le XIX e siècle avec le lyrisme exacerbé de Alphonse de Lamartine, la prose poétique de René Char de Chateaubriand, le mal du siècle et la quête de l’Orient, le ressourcement spirituel et culturel se fait par un « retour » en Orient, les auteurs orientaux expérimentent depuis le XXe siècle un « exil » : cette expérience fulgurante, cette réalité déterminante qui fascine les anthropologues et qui constitue l’une des plus grandes problématiques dans la majorité des textes littéraires, « une aventure initiatique » vers l’Occident comme lieu de modernisme et de promesses, comme une deuxième chance, une quête de l’ailleurs ; ainsi, ils explorent les temps forts de la constitution des champs littéraires, et dévoilent des figures marquantes, une anthropologie marquante et une quête initiatique constante. Le concept d’errance doit être également envisagé dans sa spécificité bien que, ainsi que le rappelle Jacqueline Arnaud : “ l’errance [soit] issue de l’exil ”. Des deux étymologies du verbe “ errer ” : “ iterare ” et “ itinerare ”, nous retiendrons la première qui a donné “ errare ” : “ errer au sens de voyager : le chevalier errant n’est pas perdu, mais part à l’aventure; l’erre est l’allure, la trace; les errements ne sont pas des erreurs, mais des procédés habituels 1 ”. Par “ errance ”, nous entendons aussi ce mouvement, cette façon d’être, de penser et d’écrire dont Édouard Glissant dit ceci : “ […] c’est ce qui incline l’étant à abandonner les pensées de système pour les pensées, non pas d’exploration, parce que ce terme a une coloration colonialiste, mais d’investigation du réel, les pensées de déplacement qui sont aussi des pensées d’ambiguïté et de non-certitude qui nous préservent des pensées de système, de leur intolérance et de leur sectarisme. L’errance a des vertus […] de totalité :
C’est la volonté de connaître le “ Tout-monde „, mais aussi des vertus de préservation dans le sens où on n’entend pas connaître le “ Tout-monde “ pour le saisir, le décortiquer, le vivre et le dominer, pour lui donner un sens unique 2” Prenons comme exemple Gérard de Nerval qui fuit l’exubérance, la provocation personnifiée et la folie en cherchant à se régénérer aux sources d’Isis, ou bien l’écrivain Naïm Kattan qui fuit un milieu social fastidieux et dénué de créativité, quitte sans regret une société atteinte d’inertie et figée dans son passé glorieux afin d’épouser une culture dynamique et un monde nouveau, empli d’espoir et conquérant. Ou Julien Gracq, l’auteur de Rivage des Syrtes, du Château d’Argol et des Carnets du grand chemin , de l’essai sur l’auteur de Nadja : André Breton où il oppose les valeurs de d’intégration aux valeurs de l’exil3 ; et où l’errance est bien au-delà d’une thématique ou d’un motif qui circulerait dans l’œuvre littéraire, l’errance est une pensée, un imaginaire fait de circulations nocturnes, et de contournements existentielles. Pour cet auteur, aborder l’errance est avant tout questionner l’espace, ce qui « tient lieu (…) de psychologie et de morale »4. Ce que dit Julien Gracq dans l’entretien avec Jean Louis Tissier porte à réflexion et est juste remarquable puisque ce dernier apporte un éclairage sur le concept de l’errance et son imaginaire et à cet égard :
Au fond, un grand panorama, c’est une projection d’un avenir dans l’espace, et c’est une sorte de chemin de la vie – mais un chemin de la vie que l’on choisirait librement. Parce que dans ce paysage on a le sentiment que l’on peut aller partout, on a une impression de liberté étonnante. 5
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L’expérience de l’exil et de l’errance dans l’écriture
Julien Gracq se présente comme étant un homme qui affectionne tout particulièrement les grands chemins, les routes ou les itinéraires, un homme qui ne fut jamais intéressé par les voyages, mais pour qui l’idée même de circulation semble être un élément constitutif d’une œuvre. Si l’on évoque ici les écrits de Gracq dans leur ensemble, si nous associons le fictif et le réel c’est pour prendre la mesure d’une idée qui lui en est inséparable, celle de l’errance. Il s’agit en effet de montrer comment le regard porté sur le monde et sur le fonctionnement de la société se fait aussi convergence vers les valeurs originelles. Mais aussi comment ces écrivains transportent et transcrivent l’expérience de l’errance, du voyage et du nomadisme dans l’écriture ?
Ces dernières années, les questionnements et les recherches se sont accentuées sur l’exil ainsi que sur le concept de nomadisme. Les chercheurs se sont penchés sur les relations du nomadisme à l’imaginaire et à la spiritualité, sur le désert dans les écrits de voyage (désert flaubertien) ou dans l’expérience esthétique et poétique, sans oublier le nomadisme dans l’expérience romanesque, ou bien les écrits mettant en exergue la curiosité des écrivains voyageurs de la trompe de Pierre Lotti et d’Isabelle Eberhardt.
D’exil ou d’errance, l’écriture de ces auteurs empreints d’exotisme, de voyage, d’un nouveau départ et de quête spirituelle ou initiatique se construit en premier sur la perte des lieux de l’origine, cette dernière s’arrime à une mémoire fragile et fragmentaire. Elle guète l’ailleurs, elle quête un double lieu : lieu pour subsister et lieu pour se dire, s’ouvrir. Elle questionne, inlassablement, une appartenance toujours conflictuelle, jamais offerte, sans cesse à se reconstruire, à se (re)conquérir. Comment l’écriture se constitue-t-elle en lieu d’expression d’une mémoire hétérogène, brisée par les départs, forcés ou volontaires ? Comment s’expriment les détours de l’histoire collective et individuelle des nomades, en quoi les traces s’inscrivent-elles dans l’écriture ? Comment se construit une cartographie à géométrie variable apte à intégrer et à définir une identité multiple ? Comment le texte de Le Clézio répond à cette problématique ? Comment les balises scripturales sont amorcées par Le Clézio par le biais de l’expérience de l’errance ?
Le nomadisme de l’écriture a suscité notre vif intérêt dans les écrits de Le Clézio mais aussi la thématique du désert dans une perspective pluridisciplinaire décortiquant ainsi les rapports qui s’établissent entre le texte littéraire et la spiritualité, la mystique. Le désert, cet espace infini dont les frontières peuvent être imaginées, le désert comme un espace paradoxal où ce dernier ne signifie pas toujours un territoire non habité mais un non-territoire ou « un espace déjeté », un espace meurtri voire décédé, un panthéon éthique, un sanctuaire brisé. Mais avant de nous pencher d’une manière plus exhaustive sur la poétique du désert, nous allons nous intéresser à l’écriture du nomadisme. L’écriture du nomadisme est une création romanesque, à partir du voyage incessant. Dans notre corpus constitué des quatre romans de Le Clézio, l’écriture traduit une exploration du passé qu’opère la poétique du désert et du nomadisme, mais aussi une quête collective des origines et d’une reconnaissance multiculturelle, multiethnique et une quête de soi, c’est-à-dire saisir une réalité fidèle aux souvenirs propres à une enfance par le biais de balises scripturales.
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L’exil et le voyage
L’expérience de l’exil est perçue comme un voyage initiatique mais dénué de quête et surtout dénué de fin : ce voyage est en cela dynamique, en perpétuel mouvement et contradictoire, en effet, il est semblable à un boomerang, un va-et-vient entre l’ici et l’ailleurs, entre un passé profondément ancré et un futur froid et sombrement incertain, entre la nostalgie et l’espérance, l’exclusion et l’inclusion, entre le moi et les autres. Il est des théories selon lesquelles l’expérience du nomadisme constituerait l’état naturel de l’homme, la condition première de toute société.
Le phénomène de l’exil se transmet de génération en génération, il n’est pas nouveau et se veut évolutif et continu, en effet, il s’est vu s’accroitre au cours du XXème siècle pour constituer pour bon nombre d’écrivains un véritable ferment pour leur œuvre et une source fertile d’imagination.
Tenter une histoire générale sans céder à la description des exils particuliers, à propos d’une période où précisément les manières et les raisons de voyager se spécialisent et se distinguent fortement les unes des autres, le pari est-il possible ? Tout en passant en revue les innombrables figures du voyageur, S. Venayre refuse l’approche typologique des voyages en fonction de leur forme, des moyens de locomotion employés, de leur destination ou de leur sociologie, prenant le contre-pied de « l’itérologie » à laquelle nous conviait Michel Butor et qui consisterait justement en une distinction des multiples déplacements concaténés et à plusieurs échelles dont est fait tout voyage. Là où Butor se donnait par le recours assumé à la typologie l’occasion de penser en plus du voyage classique l’exode, l’errance, le déménagement ou l’émigration, l’ouvrage ici recensé se concentre malgré tout sur le premier : l’aller-retour vers un but, qu’il s’agisse d’exploration, d’affaires, de salut ou de loisir.
Clair et précis, l’inventaire distingue, énumère et subdivise les évolutions culturelles du voyage. Certaines figures se décomposent ainsi en profils plus spécifiques, tel le curieux qui présente trois avatars principaux, définis en fonction de l’objet qui les meut.
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Les formes d’exil dans l’écriture de Le Clézio
De par un style d’écriture singulier, de par des formes et balises scripturales d’ici et d’ailleurs qui articule la fluidité, l’écriture de Le Clézio vient porter une réflexion sur quelques formes d’exil et de nomadisme investies dans les textes, sur l’accomplissement d’une identité et celui d’une entité inaccomplie, en mouvement, en perpétuelle construction, et d’analyser les conséquences sur l’écriture littéraire et sur la poétique du nomadisme et du désert.
L’accent sera mis particulièrement sur l’analyse de la forme romanesque comme moyen d’expression adopté par l’écrivain qui vit un sentiment transcendant d’exil et d’errance.
Le texte de Le Clézio démontre la richesse de sa plume et prouve que l’exil n’est pas que géographique, il est d’abord intrinsèquement lié à la mémoire, aux notions d’errance et de nomadisme. Au-delà du voyage, au-delà des déplacements prolongés, l’exil n’a de cesse de se réinventer.
Aux yeux de Le Clézio, l’Afrique est la destination rêvée pour se ressourcer. Passionné de rites initiatiques et avide de fonder une religion qui serait la synthèse de toutes les religions, l’écrivain parcourt ce continent, berceau du nomadisme et de l’islam, « terre maternelle », à la recherche de l’amour. Il offre, sous la forme hybride d’un journal intime et d’un guide, le récit d’un voyage spirituel qui le conduit du . Son trajet passe par trois grandes étapes : l’Égypte des coptes, le Liban des druzes et des maronites et la Turquie des derviches tourneurs. Alors que le « voyage en Orient » est déjà un genre littéraire développé par les romantiques comme Chateaubriand, Victor Fontanier, J. V. de la Roière, Lamartine, puis Flaubert et Dumas, Nerval se le réapproprie par la transgression.
C’est au bord de la méditerranée que l’écrivain a vu le jour. Dans une ville de France qu’il a souvent décrit dans ses romans. Sur un rivage où le soleil frappe toute l’année, et où l’azur règne en maître. Le Clézio est né à Nice. Il y est né d’une mère française et d’un père anglais. Son enfance, il la raconte dans Révolutions. Enfance et adolescence dans ce Nice des années cinquante et soixante, endroit rêvé où il pouvait rendre un culte à l’île Maurice de ses ancêtres.
Et c’est probablement par ce point de la carte du monde qu’il nous faut commencer par aborder l’approche biographique de l’écrivain. C’est par cette île que l’on trouve dans l’archipel des Mascareignes, à l’Est de Madagascar, que commence l’aventure poétique et humaine de Le Clézio. A cet endroit même où Léon Le Clézio, le grand-père paternel s’est tranquillement installé avec sa famille. L’histoire de l’écrivain débute certainement à ce moment précis. C’est-à-dire, ce moment où le magistrat Le Clézio va, contre toute attente, abandonner famille et biens pour se mettre en quête « d’un hypothétique trésor », celui d’un corsaire inconnu. Retrouver l’or caché à Rodrigues.
Chimère ? Fantasmagorie ? Rêve ? Cette histoire de quête et de trésor fascinera, quoi qu’il en soit, l’enfant Le Clézio, voyant en son grand-père un nouveau Robinson Crusoé. Il en tirera un roman : Le Chercheur d’or où le narrateur Alexis, au-delà des océans, des terres, et de l’or, partira véritablement en quête de soi, et de la grande vérité de la vie.
L’écriture de Le Clézio est profondément ancrée dans la matière (qui mène à l’extase), la contemplation du monde, l’amour des hommes et des femmes, que chacun de ses romans chante à sa manière. Son lexique est caractéristique, déshumanisé, tourne autour du monde naturel particulièrement du monde minéral « la mer » et « la lumière » comme chacun le sait, mais aussi « le vent », « la plage », « le ciel », « le soleil », la terre, les montagnes, les nuages, l’eau, la lave, les coquillages. Ses romans sont parsemés d’éléments naturels incantatoires qui reviennent à chaque page. Jean-Marie Gustave Le Clézio est un écrivain qui est considéré comme un flibustier des lettres, libre et obstiné, solaire et universel, passionné et tourmenté, intriguant aventurier, buté et réaliste raisonné. Le Clézio a pour but d’expliquer ce qu’est la vie, ce qu’est le sentiment d’être vivant. A chacun de ces récits, il se sent encore plus vivant. Ecrire des mots n’a jamais été un problème, tout est en lui, chaque vocable anime son cœur, il se fait violence pour que ça sorte.
Nous ne pouvons que s’en féliciter. L’errance est présente et n’évite guère une certaine brutalité, à la fois dans le ton et dans le style. Toute l’œuvre littéraire de Le Clézio est empreint d’errance, de nomadisme et de poétique de la déambulation. En s’imprégnant de la théorie de Maingueneau portant sur le concept de la paratopie littéraire : un concept complexe désigne « une localité paradoxale (…) qui n’est pas l’absence de tout lieu, mais une difficile négociation entre le lieu et le non-lieu, une localisation parasitaire, qui vit de l’impossibilité même de se stabiliser. »6.
La paratopie se met en œuvre grâce à l’acte narratologique des personnages et l’effusion des lieux symboliques que Maingueneau appelle les « embrayages ». Elle permet ainsi un espace de désaccord autour duquel s’établira une négociation.
Cette paratopie a une double portée : littéraire et identitaire ; ce concept nous éclaire sur le mythe personnel de l’auteur et nous fournit une grille de lecture intéressante pour passer au crible, d’une part, les rapports de Le Clézio au monde littéraire, les fondements de son œuvre littéraire et de sa pensée, et d’autre part, ceux qu’elle entretient avec son engagement pour une littérature interculturelle en nous renseignant sur des éléments fondamentaux pour sa compression de sa pensée de l’errance.
La superposition de la paratopie littéraire et de la paratopie identitaire se fait sentir dans l’œuvre de Le Clézio, en effet, ce dernier se replonge dans sa quête des origines et renégocie son attachement profond à une culture de l’entre-deux. Quelques romans écrits pendant la période de la fin des années 70 et début des années 80 construits sur une documentation et des recherches approfondies sans compter l’expérience personnelle d’un vécu bouleversant traduisant une incompatibilité entre le moi intérieur et le moi extérieur (environnement socio-culturel), un espace de dissension qui émerge en conséquence d’un conflit psycho-mystique mais aussi d’un conflit politico-culturel, une transposition d’un vécu de l’écrivain, plus exactement de sa période de l’enfance qui octroierait un intérêt palpable aux œuvres romanesques
Voyage, brassage, errance, nomadisme, origines, quête sont les critères qui imprègnent son œuvre entière, et qui la traduisent voire même l’interprètent le mieux. Ses textes, gorgés d’expériences personnelles, intègrent ainsi, un brassage culturel et ethnique, civilisationnel et linguistique mais générique aussi tant il y fusionne bon nombre de techniques scripturales ou l’errance et le nomadisme se cristallisent divinement. En ce sens, l’auteur se joue des classifications et couches génériques et transgresse toute convention, tout conformisme établi.
Il est à souligner qu’il est toujours délicat de cantonner un écrivain dans une case littéraire obéissant à des marges formelles toutes définies, et Jean Marie Gustave Le Clézio demeure un auteur dont on ne peut cerner l’écriture.
Conclusion
Analyser l’œuvre de Le Clézio revient à analyser une mosaïque de signes, une architecture d’écriture car nous ne pouvons le classer tant il demeure inclassable : en effet, son œuvre est en perpétuelle changement, et il est incontestable de dire qu’il fait partie des panthéons de la littéraire française et qu’il occupe une place toute particulière, par l’importance de la diffusion de son œuvre, par les idéaux et les principes qu’il défend, la forme et la thématique de ses récits au statut littéraire variable, les voyages qu’il nous livre et les évasions qu’il nous procure.
Bibliographie
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GLISSANT, Édouard: Introduction à une Poétique du Divers, Gallimard, Paris,1996
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MURAT, Michel: L’enchanteur réticent, José Corti, Paris,2004
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MAINGUENEAU, Dominique: Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Armand Colin, Paris, 2004
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Voyages de l’autre côté, roman, Gallimard, Paris, 1975
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Mondo et autres histoires, contes, Gallimard, Paris,1978
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Désert, roman, Gallimard, Paris,1980
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: La Ronde et autres faits divers, nouvelles, Gallimard, Paris, 1982
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Voyage à Rodrigues, roman, Gallimard, Paris, 1988
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Printemps et autres saisons, nouvelles, Gallimard, Paris, 1989
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LE CLÉZIO, Jean-Marie Gustave: Étoile errante, roman, Gallimard, Paris,1992
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LABBÉ, Michelle: Le Clézio, l’écart romanesque, L’Harmattan, Paris/Montréal/Turin, 1999
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DUTTON, Jacqueline: Le chercheur d’or et d’ailleurs: l’utopie de J. M. G. Le Clézio, l’Harmattan, Paris/Budapest/Turin, 2003
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PIEN, Nicolas: Le Clézio, la quête de l’accord originel, l’Harmattan, Paris/Budapest/Turin, 2004
1 Jacqueline Arnaud, “ Exil, errance, voyage dans L’Exil et le désarroi de Nabile Farès, Une Vie, un rêve, un peuple toujours errant de Khaïr-Eddine, Talismano d’Abdelwahab Meddeb ”, Exil et littérature, op. cit.,p.59.
2 Édouard Glissant, Introduction à une Poétique du Divers, Paris, Gallimard, 1996, p.130. Cet ouvrage
reprend des communications présentées par l’auteur aux Assises Internationales de la traduction, Arles, 1994; au Colloque sur les “ Sociétés et littératures antillaises ”, Université de Perpignan, 1994; aux journées antillaises des universités de Bologne et de Parme, 1994. Il intègre également des entretiens radiophoniques
et recoupe, sensiblement, l’ouvrage Faulkner Mississippi, publié la même année.
3 Ibid., 874.
4 Michel Murat, L’enchanteur réticent, Paris, José Corti, 2004, p. 10
5 OC II, 1205
6 Maingueneau, Dominique, « Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation », Paris. Armand Colin, 2004.p.52-53.